Tarfaya – Boujdour

BIIIM allez 300 bornes

Bon désolé mais de Tarfaya à Laayoune il s’est pas passé grand chose, j’ai roulé 110 km, tout droit, et à part faire coucou aux camions et regarder mon ombre et celle de ma roue, mes sacoches, tout ça…rien. J’arrive donc à Laayoune, fatigué, vers 16h30 (ce matin je me suis pas réveillé je suis parti a 11h30, quand il commence à faire bon).

Après un contrôle de police et un de gendarmerie royale (mes potes), je me perd dans la ville ( c’est grand en fait) mais finis par trouver un petit hôtel à 5 euros, y’a vachement de marches à monter avec le vélo et c’est le bordel toute la nuit mais c’est bien ça va.

Au matin, je me réveille cette fois, et part (après mon omelette – thé) pour Lamsid, un village – station service sur la route pour Laayoune où (le patron me l’a dit) tous les cyclistes around the world s’arrète dormir, car c’est à peu près au milieu. Il m’a même dit que deux hollandaises sur un vélo électrique sont passée y’a un moment. Après encore deux autres contrôles de flics, je fais mes 107 km, à fond, vraiment je crois que je suis jamais allé aussi vite, le vent est très fort et vraiment dans mon dos ce coup ci, je vais à 18 km/h sans pédaler du tout ! Bon quand même y’a un moment ou je l’ai eu de face sur 10 km.

A 27 km de Laayoune (petit contrôle de police, ça faisait longtemps), je m’arrête m’acheter une béquille (la mienne s’est cassée l’autre jour), béquille qui casse quelques heures après mais peu importe, toute la rue viens autour de moi, et on rigole bien, on prend des photos, on boit des coca, c’est la fiesta. C’est parce que je leur ait dit que c’est mon anniversaire dimanche je pense. On parle espagnol et anglais, finit le françawi !

Mon chapeau de capitaine a beaucoup de succès dans ce coin du monde !

Arrivé à Lamsid, grosse station service avec de l’eau et tout, je m’achète même des oreo ! Je raconte un peu ma vie aux passagers des bus qui font la pause içi, je parle avec deux parisiens sénégalais en route pour le Sénégal: « putain comment tu fait moi déjà j’en peu plus en BM ! », ils sont sympa ! Le patron m’autorise à camper où je veux, je lui demande si il a un endroit à me conseiller, « ou tu veux », ok, du coup je me met dans un des trois garage, celui sans fosse au milieu (en afrique, au lieu de s’emmerder avec une machine qui monte la voiture pour bricoler dessous, bah on creuse un trou pour aller en dessous !),  et…je dors ! Contre toute attente, les camions, bus qui klaxonnent et autres véhicules qui ne coupent absolument jamais le contact ne me réveillent pas (trop)!

Ce matin je me tire à 9h après mon omelette et arrive au barrage de police de Boujdour à 13h30. ET c’est là que, 3km avant l’arrivée, mon porte bagages casse. Je me met tout sur le dos et me laisse porter par ce vent magique sur 3 km à 18km/h ! J’arrive sans pédaler à l’hôtel gos, et pour 6 euros, je vais me reposer, parce que ça fait un moment que j’ai pas pas pédalé.

De ce pas je vais réparer mon porte bagages ! Bisous tout le monde !

P.S. Au fait, il parait que c’est pas des chameaux, mais des dromadaire (ces animaux qui se demandent ce que je fou là quand je les croise !)

 



3 réflexions sur “Tarfaya – Boujdour

  1. Très belles photos ! Si tu reviens vite je t’offre un i.phone…. Bisous de nous deux.
    Pour ton anniversaire que veux tu qu’on t’envoie ? Donne nous l’adresse Stp.
    Nanou et René

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  2. Pour Noël j’ai l’impression que c’est d’une clim qu’il va avoir besoin !!
    N’attrapes pas froid mon Totor ; )
    Régales toi bien…et reviens vite quand même ! On a du sable nous aussi !
    Bisous
    Binbin

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